Mes chers,
Dans une semaine environ, si rien ne vient perturber mes plans, je m’envole pour le Congo.
Cette année, je pars avec des sentiments mitigés. Comme les conséquences de ce virus sont imprévisible et que l’on ne sait pas ce qui va suivre, il est plus difficile de tout laisser derrière soi….. Néanmoins, je veux retourner voir les enfants.
Mon voyage me mène d’abord à Kinshasa, où je vais chercher à obtenir le visa de cinq ans. Je serai donc plus libre en ce qui concerne mon voyage de retour. Ensuite, je rentre à Luvungi en passant par Goma. J’y emménagerai dans ma nouvelle petite maison. À présent, tout devrait être prêt pour moi.
Je suis heureuse d’être à nouveau proche des enfants, nous aurons donc beaucoup plus de temps précieux à passer ensemble. Bien sûr, la communauté avec les sœurs me manque, mais je pourrai toujours aller leur rendre visite.
Pendant ma présence, nous voulons construire la paillotte et mettre un mur autour du reste de notre terrain afin de pouvoir commencer à planter la terre là aussi.
L’ouverture de l’atelier de couture et de la ludothèque est également agendé.
Je me réjouis des heures que je vais passer avec chaque enfant. Ce sont toujours des moments précieux pour moi et pour les enfants.
J’ai passé un bon moment en Suisse. J’ai rendu visite à de nombreux amis et amies, j’ai fait deux démarches de charité et j’ai participé à une messe pour la Maison de Vie.
Notre caisse est bien rempli et nous pouvons faire beaucoup avec l’argent récolté. J’ai également été renforcé par de nombreux entretiens et conseils. Un grand merci à vous tous pour votre générosité et votre engagement
À Luvungi, après une interruption de 7 mois pour cause de du Coronavirus, l’école a repris.
Premier jour d’école
Avant cela, tous nos enfants avaient obtenu leurs notes de la dernière année scolaire. Chacun a passé l’année scolaire avec de bonnes notes. Bravo !
Je vous souhaite à tous de passer un bon moment. Prenez soin de vous et restez en bonne santé.
Vous entendrez encore parler de moi, depuis le Congo.
Amicales salutations, Anita
